Il existe actuellement plusieurs traitements de l’endométriose, des analgésiques classiques aux traitements hormonaux, tels que les contraceptifs, les agonistes et antagonistes de l’hormone de libération des gonadotrophines, la thérapie progestative ou les inhibiteurs de l’aromatase, qui visent à réduire les niveaux d’œstrogènes dans l’organisme. En revanche, dans certains cas, les plus graves, il peut être conseillé de recourir à la chirurgie, où nous trouvons également différentes options.
La chirurgie n’est que l’une des options existantes pour traiter l’endométriose et, pour l’instant, aucune d’entre elles n’a réussi à mettre fin à la maladie. Par conséquent, l’objectif principal de tout traitement de cette pathologie chronique est de contrôler la maladie jusqu’à l’arrivée de la ménopause, afin de soulager les symptômes associés à la douleur, d’empêcher les lésions de continuer à progresser et de préserver la fonction reproductive. La chirurgie, même la moins invasive, peut avoir un impact sur la réserve ovarienne, c’est pourquoi elle ne se justifie que dans des cas très spécifiques.
Dans de nombreux cas, des changements de mode de vie et un traitement médical peuvent suffire pour que la patiente retrouve une bonne qualité de vie sans qu’il soit nécessaire de recourir à la chirurgie. Néanmoins, en cas de kyste endométriosique, le recours aux compétences médicales élevées s’impose. A ce titre, vous pouvez faire confiance aux experts issus du Centre Endométriose Complexe, sis à 95, chemin du Pont des 2 Eaux, au 2è étage de la maison d’Asclépios, et joignable sur le numéro + 33 (0)4 90 20 00 00. Il s’agit d’ailleurs d’un centre qui s’engage à défendre le bien-être des femmes afin d’amoindrir et de conserver leurs chances de maternité.
Si une intervention chirurgicale est nécessaire, il existe différentes options, telles que les chirurgies robotiques ou laparoscopiques, qui sont peu invasives, car elles nécessitent des incisions plus petites, ce sont généralement les options choisies par rapport aux laparotomies, qui nécessitent l’ouverture de la cavité abdominale. Les chirurgies robotiques et laparoscopiques évitent la manipulation des organes internes et réduisent donc le risque d’adhérences. Par contre, l’option de la laparotomie est également présente et offre des avantages liés à la rapidité et à la précision du chirurgien pour accéder à n’importe quelle zone de l’abdomen. Le principal inconvénient de la chirurgie ouverte est qu’il s’agit d’une procédure plus agressive qui peut nécessiter une hospitalisation plus longue, et par conséquent, un temps de récupération plus long. Ces opérations sont conçues pour retirer le tissu endométrial des zones où il ne devrait pas se trouver, et la patiente devrait se sentir mieux après l’opération, notamment en ce qui concerne la douleur.
La laparoscopie et la laparotomie sont toutes deux des chirurgies conservatrices, c’est-à-dire qu’elles enlèvent le tissu endométrial tout en préservant les organes reproducteurs. « Les zones les plus souvent touchées par les implants endométriosiques sont les ovaires, le dos de l’utérus, les ligaments utérins, l’intestin et la vessie. Ce qui menace le plus la qualité de vie de ces patientes, c’est qu’avec la formation de tissu cicatriciel autour de ces zones, une inflammation peut se produire, provoquant de fortes douleurs, ou des organes voisins tels que l’intestin ou la vessie peuvent être touchés. Dans ces cas, et en général lorsque le tissu endométrial est réparti sur plusieurs zones, la résection des lésions péritonéales ou des kystes ovariens est considérée comme efficace. L’ablation des organes reproducteurs est une option beaucoup plus radicale, qui n’est recommandée que lorsque la maladie est très avancée, qu’elle a un impact majeur sur la qualité de vie de la femme et que celle-ci ne veut manifestement pas être mère.
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